mercredi 27 juillet 2011

Fontaine je ne boirai plus jamais de ton eau

Entre ce que l'on dit et ce que l'on fait, le chemin est parfois surprenant. Je pensais ne plus jamais mettre les pieds en Flandre. Cela ne demande pas une longue explication, en tant que Wallonne, je suis... (ajoutez ici tous les noms d'oiseaux dont nos voisins flamands nous affublent). Hier, cependant, j'ai accompagné Dan à Gand. Il avait une réunion professionnelle de quelques heures et plutôt que de les perdre devant l'ordinateur, j'ai préféré les gagner dans une ville où je ne dois plus être allée depuis au moins 40 ans. Aux premiers tours de roues sur le sol flamand, vous êtes dans un autre pays. Les constructions sont différentes, la lumière n'est pas la même et je ne parle même pas des trottoirs et des routes propres bordées de fleurs. Il suffit donc de moins de 100 kilomètres pour être ailleurs avec une autre langue, une autre culture... un autre pays.


Nous voilà donc à Gand, une des villes les plus importantes d'Europe entre 1000 et 1550. Aujourd'hui, selon Lonely Planet, c'est le secret le mieux gardé d'Europe et elle est gratifiée d'une 7ème place parmi les 10 villes à voir. Gand c'est tout à la fois une ville commerçante, une ville étudiante, une ville travailleuse, une ville historique et une ville festive. Ce sera principalement le mot "festif" qui marquera notre visite de ce 26 juillet par les odeurs de bière et d'urine qui se dégagent de tout le centre ville. Venir à Gand le lendemain des "Gentse Feesten" n'était sans doute pas le meilleur choix. Les places, les rues étaient encombrées de camions et de d'hommes qui démontaient les chapiteaux et autres scènes qui ont vus durant 10 jours de frénésie des spectacles au cours d'une immense fête populaire. 10 jours à boire, sans dormir pour découvrir musique, théâtre, marionnettes, animations de rues...


Première étape : L'Adoration de l'Agneau Mystique des frères Hubert et Jan van Eyck dans la cathédrale Saint-Bavon. Le retable, chef-d’oeuvre des Primitifs flamands, date de 1432. C'est un polyptyque qui a vécu une longue existence mouvementée ; il est tombé entre des mains françaises sous Napoléon, a été exigé par l’Allemagne nazie au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ses panneaux 8 et 22 de l'œuvre ont été volés en 1934. On peut le voir en copie miniature, en copie grandeur nature et en vrai moyennant 4 euros dans la cathédrale.


La cathédrale Saint-Bavon est une église romane qui a été transformée en cathédrale gothique. Seule la crypte de l’église romane initiale subsiste encore aujourd'hui. Elle possède de nombreux joyaux : un maître-autel baroque en marbre moiré de noiret blanc et de rouge, une chaire rococo en chêne, bois doré et marbre, une magnifique œuvre de Rubens : la conversion de Saint-Bavon, un triptyque du Calvaire attribué à Joos van Wassenhove (Juste de Gand), des mausolées d’évêques gantois...


En Moldavie, H a inventé la "douche moldave", une douche à la théière en attendant le retour à une vie plus normale. Il a passé un super week-end de mariage et devrait remettre cela fin août lorsqu'un autre de ses amis moldave se mariera. Il dit qu'il a eu une chance incroyable de vivre de l'intérieur l'ensemble des traditions du pays et commence à penser à l'après-Moldavie qui arrive à grands pas.


Séoul sous la Pluie... diluvienne. Bora appelle Noé à l'aide ; elle pensait la mousson terminée. Quelques 400 millimètres de pluie se sont abattues ce matin à Séoul, inondant les routes de la ville et provoquant des glissements de terrain massifs dans tout le pays. On compte déjà 32 tués. En ville, des stations de métro ont été fermées et les autobus font de grands détours pour ne pas passer dans la zone sinistrée. La pluie ne devrait pas s'arrêter avant plusieurs jours selon les rapports météorologiques de l'administration météorologique coréenne.


Le livre du jour : Glaces et compositions glacées - Ingrid Allard, Editions SAEP, collections Fraises des bois.
Les glaces arrivent en Europe par l’intermédiaire de l’explorateur Marco Polo, qui rapporte de Chine leur secret de fabrication.
Lors des siècles suivants, ce délicieux dessert n’a fait que se démocratiser, jusqu’à nos jours où les artisans glaciers rivalisent d’inventivité afin d’étonner nos papilles et de satisfaire notre gourmandise.
C’est avec plaisir certain que, portée par mes souvenirs d’enfance olfactifs et gustatifs, je vous propose des recettes « maison » qui vous permettront, grâce quelques ingrédients bien choisis, de réaliser facilement vos glaces, avec ou sans sorbetière.

La recette du jour : Fraises à la chantilly glacée
400g de fraises
60cl de crème fraîche liquide entière bien froide
220g de sucre glace
1. Laver et équeuter les fraises. Réduire 300g de fraises en purée et couper les fraises restantes en petits dés. Réserver.
2. Monter en chantilly la crème liquide bien froide puis ajouter petit à petit le sucre glace et la purée de fraises.
3. Faire turbiner le mélange à la sorbetière pendant 20 minutes.
4. Ajouter petit à petit les dés de fraise tout en continuant à faire turbiner pendant 5 à 10 minutes de plus.
5. Déguster de suite ou mettre au congélateur dans un récipient hermétique.


Bonne journée

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