vendredi 17 février 2012

J'ai assez d'argent pour vivre jusqu'à la fin de ma vie, en supposant que je meure demain !

Hier, nous avons assisté aux obsèques de Renée, la maman de mon amie Béa. Moments émouvants et tendres mais aussi drôles parce que les sourires cachent souvent des larmes à venir... Je n'ai pas pleuré à grand renfort d'yeux levés vers le ciel et j'ai quand même beaucoup souri... Je crois que de là où elle est, elle a apprécié, elle qui aimait tant rire.

Premier éclat dès la maison : ne trouvant pas l'adresse de l'église ni sur Google, ni sur Google street view, Dan a téléphoné aux pompes funèbres
- ??? On en sait pas... il n'y a pas d'adresse
et moi, chez le curé... un prêtre africain - cela dit pour mettre l'accent dans ce qui suit.
- Ah mais Madame, je ne connais pas l'adresse de l'église. Je sais juste comment y aller... Vous venez de Charleroi. Et bien, à la frontière entre la province du Hainaut et la province de Namur, vous tournez à droite et puis je ne sais plus. Vous suivez la route.
- Vous êtes certain que je dois tourner à droite ? J'aurais plutôt tourné à gauche vers la rue du Centre.
- Ah oui, oui, c'est bien cela, la rue du Centre.
- Mais alors, j'ai tourné à gauche, pas à droite.
- Oui, oui, tournez à gauche et vous allez voir l'église...

On est arrivé à l'église bien à l'avance - une chance parce qu'on a trouvé à se garer. Pas mal de monde déjà pour cet ultime hommage et même un chien. Franchement, j'aurais du amener mon chat !
13:00 le cercueil entre suivi de la famille. Le mari effondré tellement vieux et tellement loin dans son chagrin,  mon amie, les beaux-enfants,  les petits-enfants. Glurp ! la photo de Mamy semble me regarder et me fait m'évader tout au long des 37 années où je l'ai connue. C'est fou mais j'arrive même à entendre sa voix qui me parle et pourtant, il y a très longtemps que je ne l'ai plus entendue. On s'écrivait chaque année pour les voeux... en se souhaitant encore cette année une belle année et une bonne santé. Plutôt raté cette fois !
Le curé commence... "Le cierge qui entoure le cercueil"... Daniel n'ose pas me regarder parce que je ris. Il y a un seul cierge devant le cercueil et j'ai l'image du cierge qui se détend comme dans les films de Disney... Je me pince, faut rester sérieuse !!!
Les petits enfants viennent un à un dire combien ils aiment leur grand-mère attentionnée, aimante, à l'écoute...  puis le curé commence son homélie et reprend tout ce qui a déjà été dit par les petits-enfants, dans l'Epitre et dans l'Evangile - une fois, deux fois, trois fois. Il ne dit rien de plus rien sinon qu'elle aimait manger et recevoir ceux qu'elle aimait. On dirait qu'il connait sa table :)
Au moment de l'offrande, on distribue une image. La personne devant moi doit faire des collections car il  en demande plusieurs et retarde toute la file... Je retourne à ma chaise où une dame me regarde bizarrement ; elle est dans ma rangée, à ma place, à côté de mon sac ; qu'elle retourne d'où elle vient.
Quand tout le monde est assis, un employé des pompes funèbres passe dans les rangs et demande qui veut encore des images. Des mains se tendent. Daniel sort la sienne de sa poche pour regarder à l'arrière s'il y a pas un bon de réduction. Je me pince pour ne pas éclater de rire.
Mais une odeur désagréable arrive jusqu'à nous. Je crois que la voisine de la dame au regard bizarre a eu un accident. Franchement, ça pue et je dois respirer dans le col de mon pull. Ah ! l'avantage des pulls à col roulé, c'est comme les bandanas des cow boys, ça protège !!!
Moment de la communion - notre orthopédiste manque à chaque pas de se faire rentrer dedans par celui qui le suit. Il semble avoir de gros soucis de locomotion, comme le cordonnier, mal chaussé !
Moment émouvant avec la chanson "Elle de Mélissa M." Une heure de cérémonie, j'ai les mains glacées malgré les gants. Allons en paix !
La sortie de l'église est un peu chaotique. La famille est scindée en deux rangs à droite et gauche du parvis et tout le monde pousse pour les saluer. On a passé la moitié des gens puis on est rentrés. 


Le CERT.be, l'équipe fédérale belge d'intervention d'urgence en sécurité informatique, met en garde le pays contre un virus qui pourrait priver des ordinateurs belges de tout accès Internet à partir du 7 mars. Ce virus a déjà touché plus de 4 millions d'ordinateurs dans plus de 100 pays et en Belgique, on ne connaît pas encore l'ampleur de l'éventuelle contamination.

Chaque utilisateur d'un ordinateur est invité à se rendre avant le 7 mars sur le site web www.dns-ok.be pour vérifier si ce virus infecte la machine et, le cas échéant, le supprimer.

Le virus est né d'une fraude en ligne montée par six hackers estoniens qui ont réussi à pirater des millions d'ordinateurs, les redirigeant vers des sites web spécifiques contenant des publicités. La bande a été arrêtée par le FBI après deux ans d'enquête.

"Le danger est désormais écarté car le FBI a créé un serveur provisoire qui intercepte la redirection du virus", déclare Christian Van Heurck, coordinateur de CERT.be. "Mais ce serveur provisoire disparaîtra le 7 mars, et les ordinateurs infectés ne pourront plus accéder à l'Internet. C'est pourquoi il est  important que chacun teste son appareil à la recherche d'une infection sur www.dns-ok.be".

Le CERT.be précise toutefois que les tablettes et les smartphones ne sont pas concernés par le virus.



Le livre du jour : Le petit livre de Recettes de Grands-Mères - Héloïse Martel - Editions Générales First
Retrouvez les saveurs authentiques de votre enfance ! Vols au vent, oiseaux sans tête ou encore pets de nonne ou îles flottantes... Ils ont de bien jolis noms les plats de notre enfance ! Des noms qui évoquent irrésistiblement les effluves qui s'échappaient des fourneaux d'antan et nous promettaient un vrai régal. Pour le plaisir des yeux et des papilles
Ici, il n'est pas question de régime ni de restriction ! Gratinée à l'oignon, œuf mimosa, blanquette de veau à l'ancienne, bœuf mode, sans oublier les merveilleuses douceurs : crème renversée, pain perdu, reine de Saba... De l'entrée au dessert, retrouvez 130 recettes authentiques et savoureuses, tantôt raffinées et tantôt rustiques, pour cuisiner comme grand-maman.

La recette du jour : Boeuf mode
Pour 4 personnes :
1,5kg de viande de boeuf (pointe de culotte)
150gr de lard gras 1/2 sel
1 pied de veau blanchi (passé à l'eau bouillante et rafraichi) et coupé en 2 dans le sens de la longueur
50grs de saindoux
1 petit citron vert
3 belles carottes en mirepoix
250gr de champignons de Paris en quartiers
20cl de vin blanc sec
2 clous de girofle, cerfeuil, persil plat, feuille de laurier et un peu de thym dans une étamine.
Pour le lut : 3 cuillèress de farine mélangées avec 2 cuillers d'eau

Couper de fines lanières de lard gras puis a l'aide d'un couteau effilé, larder la viande en passant les lanières à travers la viande.
Dans une cocotte en fonte, mettre à fondre le saindoux puis colorer la viande de toutes parts.
Dans un four à 170°, enfourner le rôti avec les carottes, le citron vert coupé en 4, les champignons, les 1/2 pieds de veau, le sachet d'épices, le vin blanc, 1/2l d'eau, du sel et du poivre. Refermer le couvercle et préparer du lut - mélange farine - eau afin d'obtenir une pâte épaisse qui va permettre d'assurer l'étanchéité de la terrine.
Cuire 4 heures.
Casser le lut et retirer les épices et les quartiers de citrons cuits
Desosser les pieds de veau puis couper la chair des pieds en petits carrés à ajouer à la sauce.
Taillez d'épaisses tranches de viande et garnir de sauce.



Bonne journée

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Toute une aventure cet enterrement ! C'est quand même fou !!!