jeudi 19 janvier 2012

C'est l'amour, mour, mour

Un merveilleux message reçu de mon amie Maria de Montréal - merci à toi du partage !

MARIAGE

Lorsque je suis arrivé à la maison et que ma femme servait le dîner je lui ai pris la main et lui ai dit: j’ai quelque chose à te dire. Elle s’assit et tranquillement sans dire un mot et mangea. Encore une fois je vis la peine dans ses yeux.

Soudainement je ne savais plus ouvrir la bouche. Mais je devais lui faire part de ce que je pensais. Je veux divorcer. J’ai soulevé le sujet calmement. Elle n’a pas semblé contrariée par mes paroles, elle m’a simplement demandé pourquoi? J’ai fui sa question. Elle s’est alors fâchée. Elle lança les baguettes et cria vers moi, tu n’est pas un homme!
Ce soir là nous ne nous sommes pas adressé la parole. Elle pleurait. Je savait qu’elle voulait savoir ce qui était advenu de notre mariage. Mais je ne pouvais lui donner une explication satisfaisante, elle avait perdu mon cœur pour Jane. Je ne l’aimais plus. J’avais seulement de la pitié pour elle!

Avec un énorme culpabilité, je lui fis part de mes arrangements pour le divorce, elle gardait la maison, l’auto et je mettais en jeu 30% de mon entreprise. Elle y jeta un coup d’œil et le détruisit en morceaux.

Cette femme qui avait passé 10 ans de sa vie avec moi, était devenue une étrangère. J’étais désolé pour elle de ce temps gaspillé, en ressources et énergie, mais je ne pouvais reprendre ce que je venais de lui dire, car j’aimais Jane sincèrement. Soudainement elle s’est mise à pleurer très fort devant moi, ce à quoi je m’attendais. Dans le fond, ses pleurs étaient pour moi une délivrance. Cette idée de divorce qui m’obsédait depuis plusieurs semaines, me semblait maintenant plus ferme et claire.

Le jour suivant, je suis revenu à la maison très tard, et l’ai trouvée assise à la table en train d’écrire. Je n’ai pas soupé et je suis directement allé me coucher et m’endormir aussitôt car j’étais fatigué de ma journée mouvementée avec Jane. Lorsque je me suis réveillé, elle était toujours assise à la table à écrire. Je ne m’en suis pas occupé, je me suis retourné de côté et rendormi à nouveau. Au matin elle me présenta ses conditions de divorce: elle ne voulait rien de moi, mais avait besoin d’un mois avant le divorce. Sa requête était que, durant ce mois, nous devions tous deux nous battre pour vivre une vie aussi normale que possible. Sa raison était simple: notre fils devait passer un examen à la fin de ce mois là et elle ne voulait en aucun cas le déranger avec un mariage brisé.

C’était parfait pour moi. Mais elle ajoutait autre chose, elle me demanda de lui rappeler comment je l’avais transportée dans notre chambre nuptiale le jour de notre mariage. Sa deuxième requête était que durant ce mois, je devais la transporter de notre chambre au seuil de la porte tous les matins. Je croyais qu’elle devenait folle. Pour faire de ses dernier jours supportables, j’acceptais son étrange requête.

J’avisais Jane des étranges conditions de divorce. Elle s’est mise à rire et croyait elle aussi, que c’était absurde. Jane me dit avec mépris, que peu importe les ruses qu’elle prendrait, elle devait faire face au divorce. Ma femme et moi n’avions plus aucun contact physique depuis que j’avais pris la décision de divorcer.

Alors quand j’ai dû la sortir de la chambre le premier jour, nous étions tous les deux maladroits. Notre fils applaudissait derrière nous, papa porte maman dans ses bras. Ces mots m’apportaient de la peine. De la chambre au salon, ensuite à la porte, j’ai marché environ 10 mètres avec elle dans mes bras.

Elle ferma les yeux et me demanda doucement de ne pas parler du divorce à notre fils. J’ai fait oui de la tête, j’ai ressenti un étrange sentiment plutôt bouleversant. Je l’ai déposée par terre à l’extérieur de la porte. Elle est partie attendre l’autobus pour le travail. J’ai conduit seul jusqu’au bureau.

Le deuxième jour, tous les deux agissions plus facilement. Elle s’appuya sur mon estomac. Je pouvais sentir la fragrance de sa chemise. Je réalisais que je n’avais pas regardé cette femme attentivement depuis un bon bout de temps. Je réalisais qu’elle n’était plus jeune. Il y avait des rides sur son visage, ses cheveux grisonnaient ! Notre mariage avait fait des ravages sur elle. Pour une minute je me suis demandé ce que je lui avait fait.

Le quatrième jour, j’ai ressenti un retour d’intimité. C’est cette femme qui m’avait donné 10 ans de sa vie.

Les cinquième et sixième jours, je réalisais que l’intimité ressentie grandissait à nouveau. Je n’ai pas parlé de ceci à Jane. Il était plus facile de la transporter au fur et à mesure que le mois avançait. Peut-être que ce travail chaque jour me rendais plus fort.

Un matin qu'elle tentait de choisir quoi porter, elle essaya quelques robes mais ne parvenait pas à trouver la convenable. Elle murmura que toutes ses robes étaient devenues trop grandes. Soudainement je prenais conscience qu’elle avait maigri, et c’est la raison pour laquelle je pouvais la transporter plus facilement. Cela me frappa… elle avait enterré tant de peine et d’amertume dans son cœur. Inconsciemment j’ai atteint et touché sa tête.

Notre fils est arrivé à ce moment et a dit: "papa il est temps de porter maman dehors". Pour lui, voir son père transporter sa mère dehors était devenu une partie essentielle de sa vie. Ma femme fit un geste à notre fils de venir plus près et le serra très fort. J’ai tourné la tête parce que j’avais peur en cette minute de changer d’idée. Je l’ai ensuite prise dans mes bras, marchant de la chambre au salon et dans l’entrée. Elle mit ses bras autour de mon cou tout doucement et naturellement. J’ai tenu son corps serré, c’était comme le jour de notre mariage. Mais sa maigreur me rendait triste.

Le dernier jour, lorsque je l’ai prise dans mes bras, je pouvais à peine bouger d’un pas. Notre fils était parti pour l’école. Je la tenais fermement et lui dit: "je n’avais pas remarqué que notre vie avait manqué d’intimité".

Je conduisis jusqu’au bureau… rapidement je sautais hors du véhicule, sans fermer les portes. J’avais peur qu’un seul instant puisse me faire changer d’idée… je montais les marches. Jane ouvrit la porte et je lui dit: "désolé Jane, je ne souhaite plus divorcer maintenant".

Elle me regarda sidérée et me toucha le front. Fais-tu de la fièvre? Je retirais sa main de mon front. Désolé Jane, mais je ne divorce pas. Ma vie de mariage était probablement devenue ennuyeuse parce que, ni elle ni moi n’avions évalué les détails de nos vies, mais non parce que notre amour était mort. Maintenant je réalise que depuis le jour ou je l’ai transportée dans notre demeure le jour de notre mariage, c’est mon devoir de la soutenir jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Jane semblait soudainement se réveiller. Elle me gifla violemment et claqua la porte puis éclata en sanglots. Je redescendis l’escalier et je partis.

En route, je me suis arrêté chez un fleuriste, j'ai commandé un bouquet de fleurs pour mon épouse. La vendeuse m'a demandé ce qu’elle devait écrire sur la carte. Je souris et lui dit "je te porterai dehors tous les matins jusqu’à ce que la mort nous sépare".

Cet après-midi là j’arrivais à la maison, fleurs à la main, sourire aux lèvres, je montais les marches à la course, pour retrouver ma femme seule dans son lit - morte.

Ma femme se battait contre un CANCER depuis des mois, mais j’étais tellement préoccupé avec Jane que je n'avais rien vu. Elle savait qu’elle allait mourir sous peu et elle voulait me préserver, peu importe les réactions négatives de notre fils, au cas où nous aurions divorcé. -- Au moins, au yeux de mon fils -- je suis un mari aimant…

Les plus petits détails de votre vie sont ce qui compte vraiment dans une relation; ce n’est pas la maison, la voiture, la propriété, l’argent en banque. Ceci crée un environnement favorable pour la joie mais ne peut donner la joie à soi-même.

Alors trouvez du temps pour être l’ami de votre épouse et faites ces petites choses l’un pour l’autre, qui crée l’intimité. Ayez vraiment un mariage joyeux!

Si vous ne partagez pas ceci, rien ne vous arrivera.
Si vous décidez de le faire, vous pouvez peut-être sauver un mariage.

Beaucoup d’échecs dans la vie, viennent du fait que, les gens n’ont pas réalisé combien ils étaient près du succès, lorsqu’ils ont abandonné.


Hier, petite visite à Louvain-la-Neuve, ville où je me suis mariée et où H. est né. Pendant que Dan rendait visite à une cliente, j'en ai profité pour faire un tour dans la galerie commerçante de l'Esplanade. Hélas ! sans Bora, les séances shopping sont tristes à mourir et puisque je n'ai rien à acheter pour moi ; je suis repartie comme je suis arrivée ; les mains vides.


Le livre du jour : Tajines, bricks & co
Envie d'évasion, de convivialité et de nouvelles saveurs ? La cuisine marocaine recèle plus de secrets que vous ne l'imaginez et régalera les grandes comme les petites tablées, végétariennes, adeptes de produits de la mer, de viandes comme de desserts !
Tentez l'évasion avec ces recettes classiques inspirées du nord de l'Afrique : bricks de sardines, tajine de poulet aux petits légumes, keftédès aux herbes, couscous traditionnel... Les cigares à la menthe, les samossas à l'aubergine ou la salade d'orange et d'avocat souffleront un vent de fraîcheur et de légèreté sur vos assiettes, prouvant que la cuisine marocaine peut s'adapter à tous les appétits, et toutes les occasions.
Le dessert et le goûter seront le moment de découvrir des saveurs inexplorées : fruits frais à la rose, samossas croustillantes aux coings, baklavas ou pastillas au lait raviront à coup sûr petits et grands. Dépaysement assuré ! Points forts :
- Recommandé par Cuisine actuelle
- Une collection très qualitative (couverture à relief) pour un petit prix
- Recettes inédites

La recette du jour : Recette de tajine d'agneau au safran et à la cannelle, tajine makfoul



Bonne journée

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Très émouvant message d'amour j'ai l'estomac noué !!!!!

bisous M.F.

Necile a dit…

Il faut profiter de chaque seconde et continuer à avoir les yeux ouverts.
Bisous à vous deux